#5 - Qui s'y frotte...

Butineries du mois de novembre : le genévrier, l'hiver en médecine traditionnelle chinoise, de nouvelles activités à venir...

Les Butineries
8 min ⋅ 13/11/2023

Qui s’y frotte…

Chères lectrices et lecteurs, bonjour ! Je suis ravie de vous retrouver pour ce nouveau numéro de la lettre des Butineries. Vous trouverez dans cette lettre des informations sur la plante du mois, le genévrier, et nous parlerons de la saison hivernal en médecine traditionnelle chinoise, et la saison de Noël qui approche !

Dans ce nouveau lieu, la montagne s’est embrasée d’un coup, les feuilles des hêtres virant au jaune doré, contrastant avec le vert sombre des pins. Et les sommets ce sont poudrés timidement d’abord, puis franchement. Les pommes poires et noix sont ramassées pour les réserves, les potagers hivernés, tout est bien stocké à la cave. J’ai fait les dernières cueillettes : cenelles d’aubépine, cynorrhodons, feuilles de ronces, genévrier. Il est temps de rentrer au coin du feu réfléchir aux plans des jardins, préparer les commandes de graines et de plants. Et pour moi, viens le temps de préparer les fêtes de fin d’année !

Si vous recevez cette lettre, c’est que vous êtes déjà client.e, ou que nous nous sommes rencontrés sur un marché. Pour recevoir les prochaines lettres des Butineries n'hésitez pas à vous abonner ! Et faites en profitez vos amis en la partageant autour de vous !

Belle lecture !

Une bien belle journée de cueillette automnaleUne bien belle journée de cueillette automnale

Nouveaux, les ateliers ! [Nouvelles]

Voilà un petit moment que cette idée me trotte, j’ai envie de faire des ateliers, de vous montrer ce que j’ai appris, peu à peu de tisane en baume. Mes petites astuces pour composer mes mélanges, comment je teste, comment je prépare, mes petits baumes bien utiles, vous emmener en balade…

Voilà que je prépare deux formats d’ateliers qui vont bientôt voir le jour ! J’ai très hâte de pouvoir vous en dire plus, cela aura lieu en décembre, et cela se passera chez Signature.S à Grenoble, un lieu dédié à des créateurs et créatrices de talents, où nous aurons espace et temps dédiés pour échanger des secrets d’herboriste. Il y aura deux formats : confection de tisanes et confection de baumes, et vous repartirez avec votre tisane ou baume (pourquoi pas pour les offrir? ), ainsi qu’un petit livret recette et explications sur les plantes présentées. Les plantes sèches proviennent de mes cueillettes, et les macérats huileux de mes confections.

Je ferai donc en novembre une deuxième lettre pour vous donner les dates !

Ces formats d’ateliers seront répétés plus près de chez moi dans le Sud Isère et à Grenoble en 2024, aussi, je vais créer des cartes cadeaux, vous pourrez offrir un atelier avec moi à vos proches pour les fêtes de Noël.
C’est beaucoup de joie pour moi de vous partager cela !

N’hésitez pas à transférer cette lettre si vous avez des Grenoblois intéressés dans votre entourage !

Le Genévrier commun - [Plante du mois]

L’apprentissage des plantes est un chemin infini, semé d’arbustes, arpenté mille fois. Au début de mon cheminement, j’ai rencontré le Genévrier. Une plante ancestrale aux mœurs intrigantes, une alliée qui joue avec le feu.

Le Genévrier (Juniperus communis) appartient à la famille botanique des Cupressaceae, comme le Cyprès. Cette famille qui appartient aux Gymnospermes (plantes à ovules nus, pas de fruit) est apparue bien avant le groupe des plantes à fleurs (Angiospermes) qui compte plus de 352 000 espèces aujourd’hui. Le Genévrier, c’est un peu la grand-mère de nos plantes à fleurs. Il y en a beaucoup d’autres, bien sûr, de ces plantes ancêtres. Mais c’est l’une de mes préférées. Pour continuer sur cette lignée botanique, le genre Juniperus regroupe plusieurs espèces dont seule Juniperus communis est utilisée comme médicinale. Il existe plusieurs confusions possibles avec des espèces du même genre, aussi assurez-vous d’avoir bien identifié la bonne plante avant de garnir votre choucroute !

Des 'baies' de couleur différentes, des aiguilles réunies par 3 avec une ligne blanche.Des 'baies' de couleur différentes, des aiguilles réunies par 3 avec une ligne blanche.

Voici, selon moi, les critères les plus faciles pour identifier Juniperus communis :

Les feuilles sont des aiguilles avec 1 seule ligne blanche. Si vous aviez un microscope, vous pourriez observer que cette ligne est composée de stomates, de petits trous qui permettent l’entrée de CO2 dans la feuille et la sortie de l’O2 et de l’eau. Les aiguilles sont disposées par 3 qui font le tour de la branche.

Premier critère important, donc, le Genévrier commun pique (beaucoup) ! J’insiste car il existe le Genévrier sabine (Juniperus sabina) dont les « baies » ressemblent au Genévrier commun, mais elles sont mortelles. Le Genévrier sabine ne pique pas, ses feuilles sont des écailles imbriquées qui ressemblent aux cyprès.

Le Genévrier est une espèce où on trouvera des pieds mâles et des pieds femelles. Un fruit est la transformation d’une fleur protégeant les graines. Dans la famille du genévrier, pas de fleurs, donc pas de baies. On parle en botanique de « galbules », et rien que pour ce nouveau mot, ça vaut le coup. Les galbules de Juniperus communis sont une transformation de 3 ovules, non protégés (contrairement aux fruits des plantes à fleurs). La particularité est qu’ils maturent en 2 ou 3 années avant de tomber ou d’être consommés par les animaux et disséminés. On ne les trouve du coup que sur les sujets femelles. (Pour simplifier, je vais parler de baies, qui est une forme de fruit, mais maintenant, vous savez que c’est inexact ;))De bien jolies galbules ! (Voyez vous les trois écailles ?)De bien jolies galbules ! (Voyez vous les trois écailles ?)

Les galbules du Genévrier commun sont donc de verts à bleu-noirs à maturité, de petite taille (0,5cm de diamètre), presque sphériques mais on voit la réunion des 3 écailles protégeant les ovules. C’est aussi important car d’autres Genévriers à aiguilles, comme le Genévrier cade, ont des galbules de la taille d’une bille, qui restent plutôt bruns. Le Genévrier de phénicie possède des baies semblables au Genévrier commun, mais pas d’aiguilles, et il est également mortel. Prudence donc dans l’identification.

Lorsque vous êtes sûr de vôtre identification, goûtez une baie bleu-noir. Et là, une explosion, sucrée puis poivrée, délicieuse. Ça croustille, ce qui peut être un peu désagréable, mais le goût de la chair est vraiment appréciable. En énergétique chinoise, il est considéré comme amère, aromatique et doux. N’en abusez pas cependant durant vos balades (je sais c’est dur), car comme nous allons le voir, le Genévrier commun est une plante médicinale puissante. Vous pouvez cependant faire une petite cueillette, sécher les baies à l’abri de la lumière, puis vous en servir comme d’un poivre doux, très agréable.

En phytothérapie moderne, on utilise donc les galbules noirs, cueillis en octobre-novembre. Le genévrier est une plante qui joue avec le feu, elle est asséchante, purifiante, et sera notamment utilisée dans les états d’humidité. Son action drainante est puissante, il faut faire usage avec précaution pour ne pas fatiguer le corps. Elle est utilisée comme tonique digestive (d’où sa présence dans la choucroute, repas riche et difficile à digérer). C’est également un outil intéressant des infections urinaires qui résistent aux médicaments, en association avec la bruyère (Erica cinerea), pour une action antibactérienne et antiinflammatoire à tropisme urinaire. On peut l’utiliser avec précaution et en augmentant progressivement la dose pour drainer le corps, par exemple en utilisant la gemmothérapie de Genévrier. Il faudra augmenter l’hydratation car l’effet diurétique est important. Si les effets de drainage sont trop forts (maux de tête notamment), il faudra diminuer la dose, voir s’orienter vers une plante plus douce. Le genévrier est contre-indiqué pour les femmes enceintes et les personnes présentant une insuffisance rénale.

Un des lieux où trouver du Genévrier : une pâture abandonnée en voie d'embroussaillement, à 1000m d'altitudeUn des lieux où trouver du Genévrier : une pâture abandonnée en voie d'embroussaillement, à 1000m d'altitude

Une cure célèbre est celle de l’abbé Kneipp, qui consiste à l’automne (quand il fait déjà bien froid et qu’on s’est bien reminéralisé suite à l’été), d’entreprendre une cure progressive de genévrier commun en consommant une baie de plus que la veille chaque jour (jour 1 : 1 baie; jour 2: 2 baies etc) jusqu’à 21, puis redescendre à l’inverse jusqu’à 0. Aujourd’hui on conseille plutôt d’aller jusqu’à 10, c’est déjà pas mal, pour nos organismes bien sollicités.

De nombreuses études décortiquent les propriétés du Genévrier commun et montrent notamment : une activité antimicrobienne, antiparasitaire et antifongique (surtout l’huile essentielle) ; une activité antioxydante (extraits-hydroalcooliques), activité anti-inflammatoire et analgésique, activité antidiabétique, activité anticancer (antiprolifération étudiée sur les cancers hépatiques, des poumons et du sein), activité favorisant la mémoire et limitant la progression de pathologies neurologiques (Alzheimer, Parkinson), activité protectrice des cellules du foie, activité diurétique (infusion, huile essentielle). Cependant, ces études utilisent le plus souvent des extraits de certains composés du Genévrier, et ne sont pas toujours réalisées sur l’humain, (rats, souris, cellules…). Elles sont toutefois nombreuses et corroborent les usages en phytothérapie traditionnelle.

Pour finir, le Genévrier est une plante qui peuple de nombreux mythes et rituels énergétiques, notamment chez les druides. Il est utilisé, de tout temps, dans les fumigations, pour purifier un lieu, et notamment, purifier les peurs (associées aux reins en médecine traditionnelle chinoise). Une de ses signatures me semble particulièrement intéressante. Les baies maturent durant deux voir 3 années. Aussi, à tout moment, sur l’arbuste femelle sont présent des baies de générations différentes. Sur la base de cette constatation, le genévrier est utilisé en énergétique pour purifier les lignées féminines d’une famille, lorsqu’un traumatisme est transmis d’une génération à l’autre.

Je rappelle ici que je ne suis pas médecin, que cet article est le produit de mes apprentissages et recherches documentaires et qu’il ne se substitue pas à un avis médical :)

 Quelques sources :

L’hiver est déjà là… [Médecine traditionnelle chinoise]

Vous le savez si vous avez déjà lu mes premières lettres, je me forme à la médecine traditionnelle chinoise, que je trouve passionnante. C’est une tradition profondément connectée avec les cycles naturels et notamment les saisons, associées aux éléments au nombre de 5 (Eau, Bois, Terre, Feu, Métal), car chaque saison est suivi d’une période d’intersaison, de transition, un entre-deux. Pour chaque saison, on associe un couple organe entraille, une couleur, une émotion, une saveur, un climat…

Le bourgeon d'Eglantier soutient l'immunitéLe bourgeon d'Eglantier soutient l'immunité

Nous venons d’entrer, selon le calendrier de la médecine traditionnelle chinoise, dans la saison de l’Hiver ou de l’Eau.

La saison de l’Eau est une saison de repos, de régénération lente de notre énergie, il est important, dans la mesure du possible, de faire une pause. Préparer le cycle suivant, c’est aussi s’autoriser au calme et à l’intériorité pendant cette période. C’est une saison associée au froid, à la nuit, et à la couleur noire. Le feu, énergie Yang, n’est plus qu’une petite flamme intérieure qu’il faut préserver, et tonifier par l’alimentation, la respiration, la phytothérapie…

L’hiver est la saison du Rein et de son entraille la vessie. On parle d’organe et d’entraille, qui ne correspondent pas tout à fait aux organes anatomiques mais plutôt à des fonctions physiologiques et énergétiques. Le rein est bien entendu associé à l’élément Eau. C’est la plus Yin des saisons, et en médecine traditionnelle chinoise, c’est le rein qui stocke toute l’énergie Qi du corps, est c’est également la source du Yin et Yang (en résumé, l’eau et le feu du corps). C’est aussi le siège du Jing, autre forme d’énergie vitale qui est directement héritée pour partie de nos parents. Le rein réceptionne l’énergie Qi venant des Poumons.

Le rein gouverne différentes fonctions, et notamment la sexualité et la reproduction, les os, le Sang, l’élimination des urines. Pour la médecine chinoise, les pathologies reliées à la fertilité, à la croissance, au système ostéoarticulaire, aux reins et vessie, mais aussi à la qualité du Sang sont reliées à l’énergie du rein. C’est globalement tout le bas du corps qui est concerné. Les défaillances du rein sont notamment manifestes au niveau des cheveux (fin, qui tombent, blancs...), des cernes sous les yeux (poches ou creux, couleur sombre), de la langue, du pouls et des aux oreilles (acouphènes).

Le moment idéal pour se couvrir et sortir observer la Nature, ralentir.Le moment idéal pour se couvrir et sortir observer la Nature, ralentir.

La diététique est une des thérapeutiques essentielles de la médecine chinoise. L’équilibre entre les différents aliments, en est la clé, aussi, chaque organe est soutenu et associé par une saveur particulière, et toute saveur consommée en excès agressera au contraire l’organe associé. Le rein est soutenu par la saveur salée en petite quantité, mais au contraire une alimentation trop salée peut affaiblir les reins et causer de l’hypertension (lien au coeur et au sang), et des oedèmes. On peut faire le lien en médecine occidentale avec le rôle des reins dans la gestion de la composition, et notamment en minéraux, du sang.

On pourra par exemple consommer : des produits de la mer (huitres, algues, crevettes, moules…) mais aussi les aliments ‘noirs’, couleur des reins qui sont riche en fer et minéraux : lentilles, haricots noirs, sésame noir, noix. Pour soutenir notre énergie Yang, on consommera également des aliments doux, comme les courges, le fenouil, les pommes de terre, maïs, et piquants ou épicé : gingembre, piment, du genévrier, clou de girofle.

En phytothérapie, on pourra privilégier des plantes réchauffantes et de soutient de l’immunité, comme la cannelle, le thym, le clou de girofle (à petite dose c’est très bon en tisane !), la cardamome, badiane. On pourra aussi, dès qu’on se sent un peu faible (“j’ai attrapé froid”) se frotter les reins avec 1 goutte d’huile essentielle d’Epinette noir Picea mariana. Cela réchauffe immédiatement, et aide à soutenir l’immunité.

Côté bourgeons, pour lutter contre les refroidissements on peut utiliser la gemmothérapie de cassis qui active les glandes surrénales et soutient l’immunité, mais aussi le bourgeon de hêtre, ou encore l’églantier, dans une même optique. L’églantier est aussi un bourgeon de soutien dans les pathologies ORL des enfants.

J’espère que cette exploration de la saison vous a plu, prenez soin de vous !

Les sources de cet article

  • Mes cours de Médecine Traditionnelle chinoise de l’école d’herboristerie IMDERPLAM

  • Précis de gemmothérapie, F. Pitera

Les tout-petits mots - [La tisane du mois]

La tisane du mois reste à nouveaux ‘“Les tout petits mots”, une tisane avec des plantes choisies pour accompagner les petites infections hivernales.

Elle est composée de thym et d’origan choisis pour leurs propriétés antivirales et antibactériennes, de feuilles de châtaignier et de fleurs de sureau et de coquelicot pour faciliter l’expectoration et le nettoyage des bronches, et de cynorrhodons (fruits de l’églantier) et d’ortie pour lutter contre la fatigue et renforcer les défenses immunitaires. L’ensemble est assez délicieux, pas besoin d’attendre d’être malade pour la déguster !

Elle est à nouveau disponible sur la boutique en ligne !

Les marchés - [A vos agendas]

  • Retrouvez moi au marché de Mens dans le Trièves, c’est très sympa, beaucoup de producteurs et un cadre magnifique : Le samedi 25 novembre

  • Les marchés de Noël (et oui je sais déjà !)

    • Le 2 décembre à St Bonnet en Champsaur, à partir de 10h, jusqu’à 18h

    • Le 9 et 10 décembre à St Martin d’Hères, les deux journées jusqu’à 20h

    • Le 16 décembre à Vizille, toute la journée

Vous n'avez pas la chance d'habiter en Isère ? Consolez-vous : vous trouverez tous mes produits sur la boutique en ligne, propulsée par la plateforme Coopcircuit (une plateforme étique, conçue pour les circuits cours et les petit.es producteurs.ices).

Vous habitez Grenoble et rêvez de retrouver vos tisanes préférées dans votre magasin paysan ? Faites moi signe, je cherche des lieux de distribution !

Mes productions - Du monde sauvage à votre tasse

Agronome, cueilleuse, herboriste, paysanne, je mets toutes mes connaissances en lien pour vous proposer un assortiment de tisanes délicieuses : synergies matinales, sommeil, hivernales, douleurs menstruelles, apaisantes, digestives, il y en a pour tous les goûts, disponibles pour chacune en sachet kraft, ou bien dans de mignons pochons en tissus, réalisés par l’association Faire, qui forme des personnes en situation difficile aux métiers de la couture. Disponible aussi les plantes simples : aubépine, bruyère, tilleul.

Enfin la gemmothérapie, que je ne vends pour le moment que sur les marché car c’est important pour moi de vous en expliquer l’usage, mais vous pouvez me contacter si vous avez des questions ou des commandes.

J'ai mis beaucoup de cœur dans toutes ces confections et j'ai très hâte de les savoir dans vos tasses !

Prenez soin de vous, et de ce qui est autour de nous :)

J’espère que vous avez apprécié votre lecture !

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Vous pouvez me faire part de vos remarques question suggestions etc : herbesetbutineries@gmail.com

Les Butineries

Les Butineries

Par Herbes et Butineries - Laura

Je suis Laura Etienne, j’ai créé Herbes et Butineries, mon activité de production de plantes médicinales et aromatiques aux Côtes de Corps (38), entre les massifs des Ecrins et du Dévoluy. Agronome de formation, je cultive et cueille des plantes sauvages dans ce cadre montagnard, en respectant les ressources naturelles.

Je me forme depuis maintenant 3 années à l’école des plantes et médecines douces IMDERPLAM (Mauguio, 34) pour être Herboriste, c’est à dire pouvoir transformer et conseiller judicieusement les plantes médicinales. La particularité de ma formation est de faire le lien entre phytothérapie occidentale moderne et médecine traditionnelle chinoise, une thérapeutique plurimillénaire, qui se base sur une analyse fine du fonctionnement de la nature et du corps, et agit notamment via l’alimentation et la pharmacopée pour maintenir une santé optimale.

Je vous emmène avec moi dans le monde passionnant des plantes médicinales avec ma lettre mensuelle, Les Butineries !